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La fête de famille
Air :
La Fête des Bonnes Gens.
Une fois n'est coutume,
Je laisse le chant joyeux ;
D'autres, je le présume,
Vous le rendront beaucoup mieux.
En accueillant ma requête,
Mes frères, vous serez bons ;
Vous le devez pour Ia fête,
La fête des Francs-Maçons.
J'avais de
la tristesse
D'un long travail de six mois ;
Aujourd'hui, l'allégresse
Me replace sous ses lois.
Sans soumettre à mon enquête
Les ennuis dont nous sortons,
Je ne pense qu'à la fête,
La fête des Francs-Maçons.
Au Temple comme à
table,
Où chaque frère est admis,
On juge à l'air affable,
Que les frères sont amis.
Toujours bon cœur, bonne tête
Égards, sans fausses façons,
C'est ce qu'on trouve à la fête,
La fête des Francs-Maçons.
L'humanité si chère
A tous les hommes de bien,
À son cours ordinaire
Pour les frères qui n'ont rien.
Envers eux payant la dette
Résultant de nos leçons ;
Nous les plaçons à la fête,
La féte des Francs-Maçons.
Mais le penchant
l'emporte ,
Je viens prêcher ia gaîté ;
Ayez la tête forte
En portant chaque santé.
Que notre raison discrète,
Se noye dans nos flacons;
Un peu d'ivresse à Ia fête,
La fête des Francs-Maçons.
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