L'expatrié (Bazot)
A l'occasion de multiples événements qui ont émaillé le XIXe siècle français, de nombreux miliitants politiques - quand, surtout s'ils avaient pris les armes, ils n'étaient pas condamnés à mort ou même (comme lors de la Commune de Paris) exécutés sommairement - se sont trouvés condamnés à la déportation ou, s'ils étaient plus chanceux, ont dû et pu s'exiler. De nombreux maçons ont figuré parmi eux. C'est à eux qu'on peut dédier cette chanson. |
Cette chanson figure aux pp. 189-190 de l'édition 1838 des Chansons maçonniques de Bazot.
Nous l'avons retrouvée au Tome 3 (1841) du journal Le Globe (p. 126) et c'est cette édition que nous reproduisons ci-dessous.
Adieu, mon beau navire est un air (quelque peu larmoyant) datant de 1835 et tiré (pp. 1-2) de l'opéra-comique de Monpou Les deux Reines. On en trouve la partition ici.
Ici, ce n'est pas à un beau navire qu'on dit adieu, mais plutôt, avec chagrin, au pays natal et à sa maçonnerie, pour enfin découvrir que la maçonnerie existe aussi dans le pays d'exil et s'en trouver rasséréné.
L’EXPATRIÉ (1)
Air: Adieu, mon beau navire (des deux Reines.)
Adieu, Maçonnerie ! Adieu, Maçonnerie ! La mauvaise fortune Salut ! terre étrangère! Sainte Maçonnerie, Bazot.
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