Souvenons-nous des malheureux

En cliquant ici, vous entendrez cet air, séquencé par Alain la Cagouille

La première publication de ce cantique est dans le recueil du Locle de 1842, aux pp. 9-10. 

Le texte sera recopié en 1865 (pp. 9-10) dans le Recueil de La Bonne Harmonie de Neuchâtel.

On le retrouve (images ci-dessous) aux pp. 5-6 du Recueil Alpina de 1901, qui en donne aussi une partition, alors que les éditions précédentes se contentaient (sans autre précision) de mentionner Air : n° 6.

1.

Frères, quand la voix du maître
Dit : secourez le malheur,
Nul ne saurait méconnaître
Cet appel fait à son coeur.
Le tronc de la bienfaisance
S'enrichit en circulant,
Et promet à l'indigence
Un avenir consolant.

2.

Pour une âme vertueuse,
Brûlante de charité,
Plus l'offrande est généreuse
Plus douce est la volupté.
Saintement elle révère
Ce précepte solennel :
" Un don fait à la misère
Est un prêt à l'Etemel. "

3.

Luxe, grandeur, opulence,
Sources d'un funeste orgueil,
Avec les rangs, la puissance,
S'effacent dans le cercueil.
Tout s'engloutit dans la tombe,
Et le monde et ses attraits ;
Heureux l'homme qui n'y tombe
Qu'entouré de ses bienfaits !