Cantique pour les Loges funèbres
En cliquant ici, vous entendrez cet air, séquencé par Alain la Cagouille
La première publication de ce cantique est dans le recueil du Locle de 1842, aux pp. 46-7.
Le texte sera recopié en 1865 (pp. 45-6) dans le Recueil de La Bonne Harmonie de Neuchâtel.
On la retrouve (images ci-dessous) aux pp. 10-12 du Recueil Alpina de 1901, qui en donne aussi une partition (signée Koehler), alors que les éditions précédentes se contentaient de mentionner Air : Par les noeuds les plus sincères (ce qui est l'incipit d'une chanson des mêmes recueils, L'union maçonnique).
1.
Créateur de la lumière,
Daigne entendre avec bonté
De tes enfants la prière,
Que dicte l'humilité.
Invoquant ton indulgence
Sur nous, dans ce jour de deuil,
Nous implorons ta clémence
Pour nos frères au cercueil.
2.
De peines, pendant la vie,
L'homme trouve une moisson,
Qui pour le sage est suivie
D'une sublime leçon :
De la justice étemelle
N'oubliant jamais la loi,
Il voit la paix immortelle
Dans les oeuvres et la foi.
3.
Dans ce temple, pur de haine,
D'autres maçons à leur tour
Viendront y former la chaîne
En célébrant un beau jour.
Ah ! si de notre carrière
Il leur reste un souvenir,
Qu'au moins sur notre poussière
S'exhale un tendre soupir !
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