La première publication de ce cantique est dans le recueil des Vrais Frères Unis du Locle en 1842, aux pp. 24-6, sous le titre Cantique le signe mystérieux du bonheur. 

Le texte sera recopié en 1865 (pp. 23-5) dans le Recueil de La Bonne Harmonie de Neuchâtel, en remplaçant évidemment, au couplet 5, chez les Frères Unis par dans la Bonne Harmonie.

On la retrouve (images ci-dessous) aux pp. 29-30 du Recueil Alpina de 1901, qui en donne aussi une partition, alors que les éditions précédentes se contentaient de mentionner Air : Dans ce monde on aime le bruit (l'air de cette chanson bachique a été utilisé pour un cantique de Noël dont on peut voir la partition à la p. 271 de ce document-ci). Au couplet 5, on retrouve le texte original, mais en minuscules, ce qui rend son usage universel : chez les frères unis.

1.

Quand le chasseur est en défaut,
Sur les pas du lièvre timide,
Le cor qui résonne aussitôt
Devient son fanal et son guide.
Mais le bruit cher au vrai Maçon ,
Symbole heureux de nos mystères ;
C'est le . . .
C est le . . .
Qui partout l'unit à ses frères.

2.

Cédant à son coeur généreux,
Quand le Maçon brave les ondes,
Pour instruire ou pour rendre heureux
Tous les habitants des deux mondes.
Qu'isolé parmi les humains,
Il pleure le toit de ses pères,
Au doux . . .
Au doux . . .
Il est consolé par ses frères.

3.

Courbé sous !e poids des revers,
Si !e Maçon fléchit, succombe ;
Si pour lui se forgent des fers ;
Si son seul espoir est la tombe :
Sa main, par un magique effet,
Finira toutes ses misères.
C'est le . . .
C'est le . . .
Qui fait voler à lui ses frères.

4.

O vous qui, de ce jour nouveau
Venez d'apercevoir l'aurore,
Sachez arracher le bandeau
Dont vos yeux se couvrent encore.
Aimez, pratiquez les vertus,
Ornements de nos sanctuaires.
Faites . . .
Faites . . .
Jusqu'au trépas nous serons frères.

5.

Aimables frères visiteurs !
Le bienfait de votre présence
Allume aujourd'hui dans nos coeurs
Le feu de la reconnaissance.
Daignez chez les FRÈRES-UNIS,
Répandant souvent vos lumières.
Faire . . .
Faire . . .
C'est un voeu cher à tous vos frères.