Ma réception
Cliquez ici pour entendre un fichier midi (séquencé par Acélan) de l'air
Cette chanson est une des deux dont le texte est donné en fin du fascicule contenant le procès-verbal de l'inauguration du nouveau temple des Vrais Zélés de Chalon-sur Saône.
COUPLETS
A l’Occasion
De ma réception comme Franc-Maçon
A la Loge des
VRAIS ZELES DE CHALONS-SUR-SAONE
Le 18 Octobre 1837
AIR : Sois-moi fidèle, ô mon habit que j'aime.
Dès le moment où l'austère Déesse,
Thémis, me vit sous ses drapeaux
De l'Hippocrène et du fleuve Permesse
Ma muse a peu revu les eaux ;
Cependant sa lyre affaiblie
Parfois est l'écho du bonheur ;
Ecoutez-la de la Maçonnerie (bis)
Trahir gaîment les secrets enchanteurs. (ter)
Amis, avant que votre bienveillance
Du nouvel adepte eût fait choix,
Dans sa retraite, observant le silence,
Il voulut pénétrer vos lois :
De vos travaux, de votre vie,
Soulevant le voile discret,
J'avais déjà de la Maçonnerie, (bis)
Pardonnez-moi, deviné le secret. (ter)
Chacun répond au nom si doux de frère ;
Dès lors la sainte égalité
Chez eux des rangs a proscrit la chimère
Que caresse la vanité.
Mais tous, aux vertus, au génie,
Cèdent le pas avec respect ;
Vous le voyez, de la Maçonnerie, (bis)
J'avais déjà deviné le secret. (ter)
L'amour du bien, dit-on, est leur devise ;
Donc la divine charité
Doit, sur l'autel où l'encens se divise,
Briller avec la vérité.
A l'une, à l'autre, on sacrifie
Sans égoïsme, sans regrets.
Dites-le moi, de la Maçonnerie (bis)
N'avais-je pas deviné les secrets. (ter)
Aux arts, au goût, leur temple donne
asile ;
Des charmants plaisirs les douceurs
Rendent ainsi gracieuse, facile,
La vertu qu'il parent de fleurs,
Elle sourit à la folie
Qui vient égayer leurs banquets.
Avouez-le, de la Maçonnerie (bis)
Frères, j'avais deviné les secrets. (ter)
THEURIET-COSTE, M. OR.
Le titre exact de l'air utilisé est en fait Sois-moi fidèle, ô pauvre habit que j'aime. On peut le voir ici.