Couplets d'inauguration au Centre des Amis en 1797

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Ces couplets constituent la dernière des 3 chansons que reproduit (pp. 25-6) le Tracé de l'Installation de la Loge du Centre des Amis dans son nouveau local rue du Vieux-Colombier à la ci-devant maison des dames de la Miséricorde le 10 mars 1797 en mentionnant qu'elles ont été entendues au banquet qui suivit cette cérémonie.

Il n'y a pas de désignation d'auteur.

L'adresse des 3 couplets aux statues respectivement du Silence, de la Sagesse et de la Bienfaisance paraphrase les invocations prononcées, au cours de la cérémonie, par l'Orateur devant les 3 statues de ce nom placées dans le Temple.

Voir ici sur l'air Vous qui d'amoureuse aventure.

On remarquera la grande ressemblance des 5e et 6e vers (surtout ceux des couplets 1 et 2) avec ceux de la chanson originale :

Souffrez, endurez, espérez sans cesse ;
Toujours constans, au sort soyez soumis..

         

AUTRES.

Sur l’air de Renaud d’Ast :
Vous qui d'amoureuse aventure, etc.

 

A la statue du Silence.

 Vous qui de ces heureux asiles,
Voulez partager les douceurs ;
Rendez-vous leurs abords faciles,
Calmez d’indiscrètes ardeurs.
Souffrez, taisez-vous, espérez, espérez sans cesse,
Toujours discrets, toujours au sort soyez soumis,
Alors du sein de la détresse,
Il vous naîtra de vrais amis.

 

 

A la statue de la Sagesse.

On dit qu'il est plus d’une route
Pour arriver au vrai bonheur ;
Et l’on peut s’égarer sans doute,
Sans un guide pris dans son cœur.
Cherchez, écoutez, observez, observez sans cesse,
Toujours actifs, toujours consultez vos amis ;
Guidés par eux vers la Sagesse,
Tous vos désirs seront remplis.

 

 

A la statue de la Bienfaisance.

Hélas ! s'il est, dans la Nature,
Des soins, des maux, plus d’un danger ;
L’amitié sait, d'une main sûre,
Les détourner ou les calmer.
Cherchons, découvrons, le mortel, le mortel en souffrance ;
Nos vœux pour lui, nos vœux ne sont pas impuissants.
Qu’il trouve dans la bienfaisance,
Le terme heureux de ses tourments.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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