Menuet en duo
Cliquez ici pour entendre un fichier MP3 de ce duo, d'après le séquençage proposé par Theaville
Les deux parties de ce Menuet en duo figurent aux pp. 237 et 238 du chansonnier lausannois de 1779.
Ce duo est une des quelques chansons de ce recueil qu'on ne retrouve nulle part ailleurs (et qui souvent sont, comme celle-ci, d'une écriture quelque peu incohérente).
L'air Quel caprice, quelle injustice a fait l'objet de plusieurs utilisations au XVIIIe, allant du style le plus pieux au plus inconvenant (chez Piron).
Il est donné par Théaville sous le n° 595 avec le titre alternatif Menuet de l'Empereur. Il s'agit du dialogue chanté de Céphise et Straton dans Alceste, parodie (1728), dialogue dont on trouve le texte ici et la partition ici ou ici.
Les textes ci-dessous ne correspondent pas exactement à ce modèle, ni en longueur ni en métrique, mais on voit qu'il s'agit également d'un duo, où la première (le dessus) des deux voix qui dialoguent est un profane et l'autre (la basse) un maçon qui, après l'avoir initialement repoussé, l'invite finalement au vu de ses bonnes dispositions (la logique de cette séquence est la même que celle du dialogue qui clôt le recueil).
Comme on le
voit à la partition, l'air est prévu pour être chanté simultanément
par les protagonistes, et le texte (où les couplets, non seulement se
répondent logiquement, mais aussi riment entre eux) correspond à cette
disposition.
|
|
MENUET EN DUO, PAR LE VÉNÉRABLE FRERE G****** Sur l'air : Quel caprice. D E S S U S. DAns vos fêtes, Dans vos fêtes,
Ne peut on entrer en ces lieux Et je rendrai
hommage Dieux que faire, Viens lumière, |
MENUET EN DUO, PAR LE M E M E. Sur le même air. B A S S E. NOn, non, non, Oui, oui, oui, Entre si tu es vertueux, Et soit[s] toujours sage, Oui, oui, oui, Vien, vien, vien, |