L'amoureux franc-maçon
Pour entendre l'air, cliquez ici (midi) ou ici (MP3)
Le numéro de février 1884 du mensuel La Musette (recueil d'élucubrations versifiées des Typos de l'Imprimerie Nouvelle) a publié (outre, en p. 1, un sonnet dédié à Clovis Hugues, qui ravira sans doute mes amis de Hilarion) en p. 7 cette chanson d'un dénommé J.-B. Bapaume (que nous n'avons pu identifier plus précisément).
Sous la forme d'un badinage, elle évoque cependant des thèmes très constants dans la littérature maçonnique de l'époque : la défense contre la calomnie (particulièrement cléricale, cfr couplet 2), les fables antimaçonniques (couplet 3), l'illustration (couplet 4) des mérites de la maçonnerie, plus respectueuse des vertus évangéliques que les prélats de l'Eglise et ... (couplet 5) le succès des maçons auprès des femmes !
Voir ici sur l'air du Dieu des bonnes gens.
L'AMOUREUX FRANC-MAÇON Air du Dieu des bonnes gens. Certain désir, qui souvent me tourmente, Eh quoi ! lui dis-je, eh
quoi ! ça vous étonne ? Ils vous ont dit qu'ennemis des familles, Nous n'employons jamais, la
violence ; Ayant encore autre chose à lui dire, J.-B. Bapaume. |