A la Fraternité
Le recueil Astragales Maçonniques : Poésies Dédiées à l'Orphelinat Maçonnique par le F. Balduc, Orateur de la Loge parisienne de la Ligne droite, a été édité en 1863 au profit de cette institution nouvelle. L'un des 4 poèmes qu'il contient (pp. 13-14), A la Fraternité, est en fait (puisqu'il porte la mention air connu - nous n'avons cependant pas pu identifier cet air) une chanson, destinée au Banquet de la Fête d'Ordre de ladite Loge. Cette Loge, fondée en 1855 par scission de Saint Vincent de Paul, portait le n° 146 du Suprême Conseil écossais avant de devenir le n° 6 au Tableau de La Grande Loge symbolique écossaise en 1880.
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C'est à l'initiative du Frère Cattiaux, de la Loge de la Ligne droite, qu'une soixantaine de Loges créèrent en 1862 l'Orphelinat Maçonnique, institution qui existe toujours. Un projet de création d'un Orphelinat Maçonnique avait déjà été entrepris en 1780 mais n'avait pas été mené à bien. |
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A LA FRATERNITE
AU BANQUET DE LA FÊTE D’ORDRE de la Respectable Loge la Ligne Droite.
Air connu.
O Toi, qu’implore ici
notre prière !
Vois tous les fils de la
Grande Lumière,
— O Toi, etc.
Inspire-nous de la philosophie,
— O Toi, etc.
La Ligne Droite est jeune et courageuse,
— O Toi, etc.
Jurons, amis, de fonder sur la terre
O Toi, qu’implore ici notre prière ! |