Je suis maçon

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Ce cantique de réception est une des quelques chansons maçonniques qui figurent (pp. 55-6) dans le recueil Chansons et poésies de Hilaire Boussiard.

Il date des années 1820, mais au moment (quelques décennies plus tard) où il le reporte dans son recueil Broussiard ne se souvient plus exactement de l'année, puisque c'est 182. qu'il indique comme date. Cependant, la dernière chanson datée qui le précède (p. 45) est de 1815, la première qui le suit (p. 59) est de 1818.

La leçon de morale qui en ressort est exprimée avec une telle naïveté qu'elle en est presque caricaturale.

Parlez-moi d'ça est une chanson de Désaugiers (dont la métrique est identique), qui se chante sur l'air mon Galoubet. L'air du Galoubet est donné par la Clé du Caveau sous le n° 748.

       

 Je suis Mâçon

 cantique de réception

 

182..

 

Air : Parlez-moi d'ça

 

 

 

 Je suis Mâçon
Honneur aux chevaliers de l'ordre
Qui m'ont décoré de ce nom.
Plus de tourmens, plus de désordre,
A la vertu je vais donc mordre
 Je suis Mâçon.

 

 

 

 Je suis Mâçon
Longtemps de la sainte lumière
J'ai fui le céleste rayon.
Mais aujourd'hui, faveur prospère,
Elle m'attire, elle m'éclaire
 Je suis Mâçon.

 

 

 

 Je suis Mâçon
Je ne saisirai plus ma lyre
Pour en tirer un triste son
Adieu romance, adieu satire,
Je ne veux que chanter et rire
 Je suis Mâçon.

 

 

 

 Je suis Mâçon
Naguère encore à mainte belle
J'ai donné certaine leçon ...
Mais plus d'amourette nouvelle,
Désormais je serai fidèle,
 Je suis Mâçon.

  

 

 

 Je suis Mâçon
Ah ! pardonnez à mon délire
Les couplets de cette chanson.
Tout fier du beau nom qui m'inspire
Pouvais-je me passer de dire :
 Je suis Mâçon

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