Cantique (des Santés)

Cliquez ici pour entendre un MP3 de la partition 489 de la Clé du Caveau

Ce cantique provient des pages 65-8 du recueil édité par Desveux en 1804.

Il s'agit d'un cantique des Santés, mais un peu particulier puisqu'il se borne aux seuls membres de la Loge.

Grégoire évoqué dans le refrain (comme à l'air original, qui se termine par Moi je pense comme Grégoire, J'aime mieux boire) est le type du franc buveur.

La symétrie de forme permet d'assurer que l'air de Richard mentionné est celui-ci.


            

               

CANTIQUE

Sur l'Air : De Richard.

 

Amitié, viens sans apprêts
Parer de fleurs les portraits
De nos amis, de nos Frères ;
Tes touches sont si légères !
Où tu règnes tout est bien,
Très-bien, très-bien ,
Guide-moi, sois mon soutien ;

A leurs santés, comme Grégoire,
Nous allons boire.

 

Ici la paix, la gaîté
Brillent sans austérité ;
Nous devons au Vénérable
Ce calme heureux et durable ,
Nos coeurs sont soumis au bien,
C'est bien, très-bien,
Tout cède, il n'exige rien.
A sa santé, etc.

 

Je vois notre Fondateur,
Son savoir et sa douceur
Oflrent en Loge un modèle,
Il ranime notre zèle ;
Son exemple excite au bien,
Très-bien très-bien,
L'exemple est un grand moyen !
A sa santé, etc.

 

Trois fois d'un œil pénétrant ,
Notre second Surveillant
A franchi notre barrière ;
Aujourd'hui dans la carrière,
Gaîment il nous mène au bien,
Très-bien très-bien,
Cela ne lui coûte rien !
A sa santé, etc.

 

Ecoutons notre Orateur,
S'il parle, on entend son cœur ;
A cette voix tout s'éveille,
Et notre ame, et notre oreille
Gagnent à son entretien ;
C'est bien, très-bien,
Les vertus n'y perdent rien.
A sa santé, etc.

 

Sans cesse en activité ,
Pour prix de sa liberté ,
Je vois notre Secrétaire,
N'attendre d'autre salaire
Que son amour pur du bien ;
C'est bien, très-bien,
Il ne laisse échapper rien ;
A sa santé, etc.

 

Voyez notre Trésorier,
Zèle et sagesse allier,
Tenir sans cesse en balance
Et l'avoir et la dépense,
Régir, régler notre bien ;
Très-bien, très-bien,
Tout prévoir, n'oublier rien.
A sa santé, etc.

 

Dans nos maux, dans nos besoins,
Nous connaissons tous les soins
Que sans oublier personne,
Notre Hospitalier se donne ;
Sans efforts il fait le bien ;
Très-bien, très-bien,
Bon Frère et bon Citoyen !
A sa santé, etc.

 

J'ai des vertus [à] chanter,
O tems ! pourquoi m'arrêter ?
De grace sois moins sévère,
Chaque Officier, chaque Frère
M'en offre ici le moyen ;
Très-bien, très-bien,
Mais tu ne m'accordes rien ;
A leurs santés comme Grégoire,
Laisse moi boire.  

Les images de cette page proviennent de l'édition du recueil détenue, sous la cote Bibliothèque municipale de Lyon SJ R 335/30.4, par la Bibliothèque municipale de Lyon, laquelle nous a obligeamment autorisé à faire usage sur ce site des clichés (crédit photographique Bibliothèque municipale de Lyon, Didier Nicole) qu'elle nous en a fournis, clichés que nous avons adaptés pour les mettre aux normes du présent site.

Retour au sommaire du recueil de Desveux 1804 :

desveuxc.gif (12627 octets)