Pour une Réception d'Apprenti

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Ce cantique figure aux pp. 8-9 du Troubadour franc-maçon (édité vers 1802) et 125-6 de Mon portefeuille (paru en 1806) de Legret. Une troisième édition plus tardive, par Legret également, figure (pp. 261-2, reproduites ci-dessous à la colonne 1) dans le Chansonnier des bonnes gens, avec de légères modifications (visibles ci-dessous).

Voir ici sur l'air Monsieur l’abbé où allez-vous ? (dont on voit ici que la métrique et les vers 4 et 6 de chaque couplet correspondent parfaitement).


      

texte au Troubadour franc-maçon

 

autre cantique de RÉCEPTION.

 

AirMonsieur l’abbé où allez-vous ?

 

Frères, un nouvel apprenti,
En ce jour nous est réuni ;
Le plaisir de la loge,
Eh ! bien ?
Suffit pour son éloge,
Vous m’entendez bien.

D'un ton modeste et sérieux,
A tout répondant de son mieux ;
Confiant sans rien craindre,
Eh ! bien ?
Il était sûr d’atteindre ...
Vous m'entendez bien.

En un mot, il nous a prouvé
Qu'il était en effet
taillé,
Taillé de cette étoffe,
Eh ! bien ?
Qui fait le philosophe,
Vous m’entendez bien.

Mais philosophe n’est pas tout,
Quoique ce soit déjà beaucoup ;
Il faut encore en faire,
Eh ! bien ?
Un Maçon, un bon frère,
Vous m’entendez bien.

Quand le Maçon, le verre en main,
Se montre l'ame du festin ;
L’autre main plus discrette,
Eh ! bien ?
Fait le bien en cachette ;
Vous m’entendez bien.

Frère nouvel initié,
A nos plaisirs associé,
Quand vous tenez le verre,
Eh ! bien ?
Songez toujours à faire ;..
Vous m’entendez bien.

texte au Chansonnier des bonnes gens

 

POUR UNE RÉCEPTION D'APPRENTI.

 

AirMonsieur l’abbé où allez-vous ?

 

Frères, un nouvel apprenti,
Du monde profane est sorti,
Le plaisir de la loge,
Eh bien !
Suffit pour son éloge,
Vous m’entendez bien.

D'un ton modeste et sérieux,
A tout répondant de son mieux,
Confiant sans rien craindre,
Eh bien !
Il était sûr d’atteindre,
Vous m'entendez bien.

Enfin ici bien travaillé,
Il a montré qu'il est taillé,
Taillé de cette étoffe,
Eh bien !
Qui fait le philosophe,
Vous m’entendez bien.

Mais philosophe n’est pas tout,
Quoique ce soit déjà beaucoup ;
Il faut encore en faire,
Eh bien !
Un vrai mâçon, un frère,
Vous m’entendez bien.

Quand le mâçon, le verre en main,
Se montre l'ame du festin,
L’autre main... plus discrette,
Eh bien !
Fait le bien en cachette ;
Vous m’entendez bien.

Frère nouvel initié,
A nos plaisirs associé,
Quand vous tenez le verre,
Eh bien !
Songez toujours à faire...
Vous m’entendez bien.

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