Schwesternlied

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Ce lied de Lortzing est le 7e de la série de 8 (LoWV 19) qu'il a composés en 1829 pour la Loge Zum goldner Rade (La Roue d'Or) à l'Orient d'Osnabrück.

Son texte particulièrement lyrique (reproduit ci-dessous) figure sous le n° 8 aux pages 337-8 du recueil des Trois Globes de 1810 Vollständiges Gesangbuch für Freimaurer Zum Gebrauch der großen National-Mutter-Loge zu den drei Weltkugeln in Berlin, und aller mit ihr vereinigten Logen in Deutschland.

On en trouve un enregistrement (seulement les couplets 1, 4 et 5) à la plage 23 du CD Freimaurer-Gesänge.

 Le terme Schwestern (Soeurs) ne doit pas donner à penser qu'on soit ici en Loge d'Adoption : en Allemagne comme en France et en Angleterre (Sisters), il a toujours été employé pour désigner les épouses (non maçonnes) invitées dans certaines circonstances à des activités des Loges.

Schwesternlied

1. 

Die ihr der Maurer Kreis verschönet, und seine Feierstunden krönet, euch, holden Schwestern, tönt dieß Lied. In sittsamer Grazien Reihen eilt Blumen dem Maurer zu streuen, weil dort nur Erholung ihm blüht.

2. 

Zu großen Zwecken auserlesen, drängt in der Reihe edler Wesen sich, Schwester, euer Werth empor. Ihr bringt, uns die Welt zu verschönen, aus ihren oft widrigen Tönen harmonischen Zauber hervor.

3.

 Wenn euch Begier entgegen lodert, mit einem Blick, der Achtung fodert, entfernt ihr sie, wohl auch mit Scherz; ihr öffnet uns edlere Schranken, erhebt unfern Geist zu Gedanken, zu mildem Beginnen das Herz.

4.

 Des Gatten Ernst hinweg zu lächeln, dem Heißen Kühlung zuzufächeln, die Macht hat eure Sanftmuth nur. Ihr wurdet zu Siegen geschaffen, der Mild' und Bescheidenheit Waffen verlieh' euch die Göttinn Natur.

5. 

Gleich Gärten sind der Maurer Räume, sind wir in ihnen Blüthenbäume, ihr Schwestern seyd der Blumenflor! Was ist ohne Blumen ein Garten? Verehrungharrt, eurer zu warten, und reizender blüht ihr empor!

Chanson pour les Soeurs

1.

Douces Sœurs, qui ornez l’ordre maçonnique et couronnez nos Fêtes, cette chanson vous est dédiée. Le Maçon se presse de répandre des fleurs en traînées gracieuses pendant que fleurit la récréation.

2.

Êtres nobles, Ô nos Sœurs, élues à de grandes destinées, votre valeur s’impose à nous. C’est vous qui embellissez le monde. C’est par vous que vient l’harmonie de la musique qui remplace la dureté des sons.

3.

Lorsque le désir menace, vous l’écartez par une plaisanterie ou un regard imposant le respect ; vous nous ouvrez la porte à de plus nobles idéaux, vous conduisez notre pensée à la spiritualité et adoucissez notre cœur.

4.

A l’époux contrarié, vous répondez par un sourire, vous rafraîchissez son courroux par la force de la gentillesse. Vous êtes faites pour vaincre : douceur et modestie sont les armes que la déesse Nature vous a données.

5.

Les Loges maçonniques sont comme des jardins, dont nous serions les arbres fleuris. Que les Sœurs en soient la flore ! Qu’est-ce qu’un jardin sans fleurs ? Notre amour nous contraint à vous attendre, tandis que fleurit votre majesté ! 

Merci à Jacques Huyghebaert pour la traduction.

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