Le Secret dévoilé
Cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre l'air Mon père était pot
Cliquez ici (mp3) pour entendre l'air Amis, dépouillons nos pommiers dans la version de Béranger
Cette chanson au titre aguichant, mais simplement prosélyte, figure à la p. 152 de l'ouvrage de Neyen La Franc-Maçonnerie expliquée par un ami de la Vérité, qui ne propose pas d'air.
|
LE
SECRET DES FRANCS-MAçONS
DéVOILé.
Profanes, qui vous repaissez
De la veuve et de l'orphelin
Être toujours homme de bien,
Au Dieu qui régit l'univers
Maintenant que vous connaissez, |
Mais en fait elle n'est pas originale : bien plus tôt, on la trouvait déjà, sous le même titre (cependant augmenté de Cantique maçonnique), aux pp. 114-6 de de la Lyre maçonnique pour 1812, qui propose deux airs : Mon père était pot et Allons dépouiller nos pommiers. Il est ici précisé pour l'auteur : par le Frère Maurice, D. T., à l'Orient de Clamecy (nous n'avons pu l'identifier parmi les nombreux Maurice mentionnés par Bossu).
Cette édition comprend également un couplet supplémentaire, placé avant le dernier :
De la beauté suivre les lois Et lui rester fidèle, En chevalier preux et courtois La servir avec zèle, Puis du nombre trois User chaque fois Que l'on fète sa mie, Voilà d'un seul trait Encore un secret De la Maçonnerie. |
Ce couplet a été supprimé par Neyen, qui le trouvait sans doute trop futile, sinon même graveleux (cfr le sous-entendu à propos du nombre trois, vantardise fréquente dans la maçonnerie impériale).
On le trouve également, avec les mêmes caractéristiques, mais avec une signature réduite à Frère Maurice, aux pages 205-8 du Nouveau Code Récréatif des Francs-Maçons