Mon père était pot

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L'air Mon père était pot, ma mère était broc, ma grand-mère était pinte a été abondamment utilisé par le chansonnier maçonnique ; en voici des exemples figurant à ce site :

1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13

Il a également été repris pour le (quelque peu leste) Cantique des Fendeurs (ou Cantique Coignard) de la Maçonnerie Forestière

Mais il est surtout connu comme ayant été utilisé pour le célèbre Cantique des Santés.

Selon Bernard Muracciole, qui a enregistré le Cantique des Santés tant dans son livre-CD Vous avez dit Chansons maçonniques?  que dans son CD plus récent 275 ans de Chants maçonniques, cet air date du milieu du XVIIIe et a connu un immense succès. 

Il est donné (sous ce titre ou sous celui Voulez-vous savoir les on dit) par la Clé du Caveau sous le numéro 633 :

Le Recueil de la Loge Ernest Renan reprend le Cantique des Santés à ses pages 2 et 3, en en donnant une partition plus élaborée, qui vous y est proposée.

 Nous avons retrouvé, sur l'origine de cet air Mon père était pot, ..., quelques explications dans L'intermédiaire des chercheurs et curieux : correspondance littéraire, "Notes and queries" français, questions et réponses, communications diverses à l'usage de tous, littérateurs et gens du monde, artistes, bibliophiles, archéologues, généalogistes, etc., année 8, vol. 8, 1875, qui peut être consulté en fac-similé sur le site de la Bibliothèque Nationale de France. 

On trouvera ces indications ci-contre et ci-dessous, ainsi que la juxtaposition du texte original et de celui du Cantique des Santés.

Buvons à tirelarigot
Chers amis, à la ronde !
Au Dieu du vin soyons dévot;
Il gouverne le monde !

Jadis nos aïeux
Prêchoient encor mieux
Cette morale sainte.
Mon Père étoit Pot,
Ma mère étoit broc,
Ma grand'mère étoit Pinte. 

Tandis que je vois la gaîté 
Briller à cette table, 
Frères, donnons d'une santé 
Le signal agréable;

Frères alignons :
La main aux Canons; 
En joue, allons mes frères, 
Feu, très-brillant feu, 
Faisons triple feu, 
Ces santés nous sont chères.

   

On trouve également, à la p. 251 du Magasin Pittoresque de 1841 (visible en fac-similé sur le site de la Bibliothèque Nationale de France) la mention suivante : 

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