Au VÉNÉRABLE HYPOLITE MARCHAND,

le jour de sa Fête.
(5804.)

Air : Mon père était pot.

(cliquez ici pour l'entendre)

Au milieu d'un joyeux repas, 
Et d'élans bien sincères, 
Entre l'équerre et le compas 
Je retrouve mes frères ;
De ce zèle actif 
Je sais le motif, 
Et je me félicite 
De pouvoir aussi 
Fêter à l'envi 
Notre frère Hypolite.

Maudits soient ces cercles nombreux
Où tout n'est que grimace ;
Tout est sot, tout est ennuyeux, 
Tous les cœurs sont de glace.
Des vrais Franc-Maçons 
Je suis les leçons, 
Les mœurs et la conduite :
J'aime nos bienfaits, 
J'aime nos banquets, 
J'aime notre Hypolite.

S'il est Marchand achalandé, 
S'il est vertueux frère, 
C'est qu'il n'a jamais marchandé 
Quand il fallait bien faire.
Ne marchandons pas, 
Marchons sur ses pas, 
Et que chacun l'imite ;
De cœur et de voix 
Portons à-la-fois 
La santé d'Hypolite.

Discret, sensible et généreux, 
A ses devoirs fidèle, 
Aux Franc-Maçons les plus fameux 
Je l'offre pour modèle.
Que notre serment, 
Notre attachement, 
Soit sincère et durable ;
Qu'il soit célébré, 
Qu'il soit vénéré, 
C'est notre Vénérable.