Cantique d'Adoption
Cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre l'air Mon père était pot
Cliquez ici (mp3) pour entendre l'air Amis, dépouillons nos pommiers dans la version de Béranger
Ce Cantique d'Adoption figure aux pp. 29-32 de la Lyre maçonnique pour 1811. Il est un des nombreux exemples de l'abondance, dans la production maçonnique sous l'Empire, des chansons destinées aux Loges d'Adoption.
Voir sur les airs Mon père était pot et Allons dépouiller nos pommiers.
Au dernier couplet, l'allusion au joyeux Eva vise sans doute la chanson ou l'acclamation éponyme.
Le cantique est signé du Frère PESSEY, Rose-Croix, Orateur de la Loge de St-Eugène.
Un classique
de la littérature antimaçonnique (et antisémite), l'ouvrage
La femme et l'enfant dans la franc-maconnerie universelle d'Abel
Clarin de La
Rive, cite en 1894 (p. 246) le couplet
4 comme exemple des polissonneries
qui éclairent sur la moralité des Frères et des Soeurs.
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CANTIQUE D'ADOPTION
Air
: Allons, dépouillons nos pommiers.
1 Honneur
au Maçon généreux,
2 Remis aux mains de la beauté
3 Au soin de ses dons enchanteurs
4 Parcourant ces riants climats,
5 Quand je vois cet Eden charmant,
6 A ce Banquet, dans tous les coeurs,
Par le Frère PESSEY, Rose-Croix |
On retrouve cette chanson (avec le nom de l'auteur) aux pp. 206-7 de la Lyre des francs-maçons de 1830, avec comme seule mention d'air Mon père était pot et sans le 3e couplet :