Cantique pour la réception d'un Apprenti

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Ce Cantique pour la réception d'un Apprenti (où le chanteur est censé exprimer les premières impressions de celui-ci) figure aux pp. 68-9 du recueil (1867) d'Orcel.

Voir ici sur l'air de la Boulangère.

La chanson est en fait bien plus ancienne, puisqu'on la trouve déjà (avec les mêmes titre et mention d'air, mais avec la signature C...) aux pp. 15-6 du Nouveau Code récréatif des Francs-Maçons.

  

       

Cantique 

Pour la réception d'un Apprenti

 

 Air de la Boulangère

Ah ! qu'un aveugle est donc heureux 
Quand il voit la lumière, 
Que l'Orient est radieux 
A ses yeux qu'on éclaire,
A ses yeux. 

Voir le jour est un bien si doux, 
Que le plaisir qu'il trouve 
Ne peut s'égaler, entre nous 
Qu'au bonheur que j'éprouve 
Avec vous.

A la sagesse, à la raison 
La gaîté réunie ; 
Voilà, je crois, le vrai Maçon ; 
Je le suis pour la vie 
Maçon.

Je suis à mon premier début,
Mais j'en vaux bien un autre ;
Faire du bien, voilà mon but ;
Mes frères, c'est le vôtre
Mon but.

Je n'en sais pas encore bien long ; 
Cela viendra peut-être. 
Je suis comme un petit garçon, 
Garçon qui vient de naître 
Maçon.

Si dès la première leçon, 
Je ne puis rien connaître ; 
Apprenti devient compagnon, 
Puis après, devient maître 
Maçon. 

Ainsi que cet oiseau naissant 
Qu'on tient encor sous l'aile, 
Je saurai m'instruire en prenant 
Vos vertus pour modèle 
En prenant.

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