A L'Unanimité
Orient de Montereau
Cette chanson, intitulée A L'Unanimité - Orient de Montereau, provient des pp. 64-5 du recueil de Pierre Baquet intitulé Chansons d'Arquebuse et Cantiques Maçonniques et publié à Provins en 1848.
Gastibelza ou le fou de Tolède est un opéra (dont nous ne connaissons pas la partition) de Maillart d'après Victor Hugo (1847), mais aussi le sujet d'un poème (1837) d'Hugo (poème popularisé de nos jours par Georges Brassens) intitulé Guitare et mis en musique en 1841 par Mompou mais aussi par Liszt et Niedermeyer (il faut lire à ce sujet l'étude d'Arnaud LASTER).
L'Unanimité est le titre distinctif de la loge de Montereau, à laquelle Baquet, à l'occasion de la Saint-Jean, adresse - à distance en attendant mieux - ses fraternelles salutations depuis sa loge de l'Heureuse Alliance à Provins (les deux villes sont distantes d'une quarantaine de kilomètres).
Comme souvent chez le très sensible Baquet, la chanson donne une touchante image de la Fraternité : pour être heureux, il faut se voir souvent, bien s'aimer, se comprendre.
A l'Unanimité Orient de Montereau
Air du : Fou de Tolède
Frères
maçons de Saint Jean c'est la fête, Je vous
adresse un bien mauvais cantique,
2.
J'aimais
déjà l'unanimité chère, Mon
amitié, qui commençait à naître
3.
Quoique de
loin je vois à votre table Auprès
de vous si j'avais pu me rendre,
4.
Mes chers
amis, comblez notre espérance, Pour
moi ce jour, enfants de la lumière,
5.
J'espère
bien, vous faire une visite Si
jusqu'à vous, ma voix se fait entendre, |
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