Enfants zélés de la Maçonnerie
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Cette chanson est la deuxième (à la p. 8) du recueil nantais intitulé Chansons et pièces fugitives par le Frère Roche en 1863.
Le premier couplet illustre le messianisme qui à cette époque gagne la maçonnerie française et la pousse à agir pour répandre hors de la loge la lumière de la liberté.
Le deuxième évoque les (soi-disant) origines templières de la maçonnerie tout en considérant qu'ouvrir une ère à la prospérité constitue une gloire plus belle.
Le troisième considère le progrès économique comme un gage de bonheur.
Le quatrième rappelle le devoir de fidélité à la patrie, mais seulement pour la défense (s'il échet) de son indépendance, et non (comme le souligne le 5e) pour des conquêtes, comme celles du passé, qui sont vaines et contraires à la liberté des peuples, idéal d'un internationalisme pacifiste.
C'est bien la liberté qui constitue le mot-clé de la chanson, et qui se trouve d'ailleurs le dernier mot de chacun des couplets.
Voir ici sur l'air d'Aristippe.
Air d'Aristippe Enfants zélés de la Maçonnerie,
Du
sarrazin vainqueur darls la Syrie,
Gloire
au progrès, dont s'honore la France,
Chefs et soldats de notre belle armée,
Assez longtemps on chanta la
victoire ; |