Plaidoyer pour les loges d'Adoption (Meaux, c. 1809)
Comme celle-ci, cette chanson est extraite (pp. 139-141) d'un chansonnier profane, imprimé à Meaux en 1809, Le Chansonnier Joyeux orné d'une vignette, avec musique, pour l'An 1810 (frontispice ci-contre). Celui-ci figure, sous la cote Bibliothèque municipale de Lyon Chomarat A 6067, dans les collections de cette Bibliothèque, laquelle nous a obligeamment autorisé à faire usage sur ce site des clichés (crédit photographique Bibliothèque municipale de Lyon, Didier Nicole) qu'elle nous en a fournis, et que nous avons adaptés pour les mettre aux normes du présent site. La chanson est un plaidoyer pour les loges d'Adoption, où l'auteur écarte la crainte ridicule selon laquelle la présence féminine apporterait rivalités et mésententes, pour soutenir au contraire qu'elle adoucirait les moeurs des frères ; mais, au pénultième couplet, il concède quand même que, vu les risques d'indiscrétion féminine, les travaux les plus sérieux doivent rester l'apanage des hommes. Mais s'il est bien connu qu'en France, tout finit par des chansons, l'auteur est de ceux qui pensent qu'en France, toute chanson finit par un hommage à Napoléon. C'est donc l'objet d'un dernier couplet quelque peu incongru par rapport au sujet de tous les précédents. Il est mentionné : air à faire. |
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COUPLETS,
Air à faire.
D'une loge d'adoption,
Mais nous ne saurions partager
Sans doute, il faut surtout des mœurs ;
Parmi nos travaux sérieux,
Du libérateur des français, |