Je cherche la lumière

Comme le montrent d'autres pages de ce site, l'auto-dérision (parfois à très gros traits, comme c'est le cas ici) est devenue, particulièrement depuis la fin du XXe, une composante majeure du chansonnier maçonnique - et l'on sait que c'est bien le cas à Aix-en-Provence et particulièrement à son célèbre festival d'humour maçonnique.

En voici, puisé - avec l'accord des organisateurs - dans leur reportage du festival 2015, un exemple (provenant d'une page où l'on peut entendre un extrait de l'enregistrement lors de ce festival).

Sur l'air du « Chat Noir », adaptation d’une musique d' Aristide Bruant (dont on peut voir et entendre ici la version paillarde de la chorale de l'ULB, et ici la partition)

Paroles de Julio

1

Avez-vous vu (bis, par les chœurs)
Dans les parvis (bis)
Courir le Maître (bis)
D’cérémonies (bis)
Trouve pas d’outils (bis)
Pour travailler (bis)
Trouve pas d’bougies (bis)
Pour s’éclairer (bis)

C’est pas moi le tocard
Qui ai planqué la clé du placard
Pon pon, pon pon.

Refrain 1

Je cherche la lumière
À tâtons dans le noir
Que mes Frères m’éclairent
J'ai perdu mon sautoir !

2

Avez-vous vu
Les Surveillants
Se défouler
Maillets battant
Ils cognent à tort
Et à travers
Du Sud au Nord
C'est des pervers

Oui c'est eux les comiques
Qui ont cassé l’pavé mosaïque
Pon pon, pon pon.

Refrain 2

Je cherche la lumière
À tâtons dans le noir
Que mes Frères m’éclairent
ça va faire du pétard !

3

Avez-vous vu
Le Vénérable
Sortir Play Boy
De son cartable
Il est sublime
Pendant la t’nue
Quand il bouquine
Des bouquins d’nus

C’est pas moi, je le jure
Qui ai mis dans l’pinard du bromure
Pon pon, pon pon.

Refrain 3

Je cherche la lumière
À tâtons dans le noir
Que mes Frères m’éclairent
Et me versent à boire !

4

Avez-vous vu
Ces rigolos
Se fendr' la poire
Sous le bandeau
Se foutent franchement
D'la symbolique
Et des enfants
D'la République

C’est bien moi, je l’assume
Qui ai sucré le calice d’amertume
Pon pon, pon pon.

Refrain final

J'ai vu la lumière
À tâtons dans le noir
Que mes Frères m’éclairent
C'est fini le cauchemar !