L'artiste-écrivain Gerd Scherm, membre de la Loge de Rothenburg ob der Tauber Zu den drei Türmen (aux trois Tours), est l'auteur du triptyque Drei Lieder für Antony (trois chansons pour Antony) intitulés Lehrling - Geselle - Meister (Apprenti - Compagnon - Maître).

Il les a republiés en 2008 à Aix-la-Chapelle chez Shaker Media Verlag dans son recueil Inmitten der Brombeerhecke (Au milieu de la haie de ronces) et on les trouve également dans le recueil Lieder und Gedichte zum Gebrauch in der Loge (chants et poèmes pour usage en Loge) édité par Leipziger Freimaurer Verlag.

Ils avaient été mis en musique en 1998 par Erwin Koch-Raphael. 

Le premier, Lehrling, interprété par le dédicataire, le baryton Antony Ransome, membre de la Loge de Brême Roland zu den Alten Pflichten (Roland aux anciens devoirs), figure au CD Eine musikalische Anthologie freimaurerischer Kunst (Hiram Edition) édité par l'association artistique et culturelle maçonnique Pegasus (dont sont précisément membres Scherm et Ransome).

La partition (ci-contre) de ce lied illustre l'article de Ransome intitulé Die Zauberflöte als universelle Symbol-Oper, figurant à la page du site Pegasus présentant cet artiste.

Lehrling

Wie ihn finden 
im Steinbruch des Seins, 
diesen einzigen, 
diesen wirklichen, 
diesen Stein, 
der ich selber bin?

Wie ihn bearbeiten 
in der Werkstatt des Lebens, 
diesen Grundstein, 
diesen Schlussstein, 
dieses Leben, 
das meines ist?

Durch die innere Welt reisen, 
um in der äußeren zu bestehen. 
Die Kraft der Werkzeuge nutzen, 
um selbst zur Kraft zu finden.

Um einer Arbeit willen, 
von der ich weiß, 
dass sie niemals endet.

Apprenti

Comment la trouver
dans la carrière de l'être,
cette pierre unique
cette pierre réelle,
que je suis moi-même ?

Comment la travailler
dans l'atelier de la vie,
cette pierre de fondation,
cette pierre d'angle,
cette vie,
qui est la mienne ?

Voyager à travers le monde intérieur,
pour exister dans le monde extérieur.
Exploiter la puissance des outils,
pour trouver son propre chemin vers la Force.

Pour l'amour d'un travail
dont je sais
qu'il est sans fin.