Couplets 

en l'honneur des victoires 

du 

grand Napoléon

chanté par le Vénérable de la Respectable Loge de l'Age d'Or, le jour du banquet de la Saint-Jean d'hiver, 10 février 1806 (ère vulgaire).

AIR : Dans le cœur d'une cruelle, etc.

De Napoléon, mes Frères, 
Célébrons les grands succès ;
Tout, sur les deux hémisphères, 
Retentit de ses hauts faits.

Quand à la gloire, 
Il vole avec les Français 
A la gloire,
Son grand cœur ne court jamais
Sans la victoire.

Tu l'as vu, fière Allemagne,
S'avancer dans tes Etats, 
Et terminer la campagne, 
Sans combattre tes soldats.

Quand à la gloire, etc.

Tu l'as vu, Russe barbare,
Déployer son bras vaillant :
Pour t'envoyer au Ténare (*)
Il lui fallut un instant.

Quand à la gloire, etc.

Petit roi que chacun raille, 
Tu l'aurais vu ce guerrier 
Si toujours à la bataille 
Tu n'arrivais le dernier.

Quand à la gloire, etc.

Et toi, perfide Angleterre, 
Tu le verras sur les mers 
Te frapper de son tonnerre 
Et venger tout l'univers.

Quand à la gloire, etc.

Ennemis pleins d'arrogance,
Vous voilà donc confondus ;
Ne bravez plus sa puissance, 
Ou craignez d'être battus.

Quand à la gloire, etc.

Le Dieu Mars, qui le seconde, 
L'a chargé de son renom
Aussi le repos du monde 
Dépend de Napoléon.

Quand à la gloire, etc.