Cantique de Banquet
Cet air - dont la partition est probablement perdue - a été composé par Romagnesi. Il provient (pp. 122-4) de la Lyre maçonnique pour 1812.
Le souhait de voir les canons donner la vie plutôt que la mort peut sembler quelque peu décalé, en pleine épopée napoléonienne.
Et le fait de ne voir, dans l'équerre et le compas, qu'un repère pour marcher droit en sortant de table, est bien caractéristique de l'esprit prioritairement (sinon exclusivement !) festif de la maçonnerie de l'époque ...
On retrouvera la même chanson (amputée du 3e couplet, la loi qui nous rassemble) à la p. 264 de la Lyre de 1830, mais le dernier vers y deviendra - sans doute par référence à la fête des bonnes gens - celle des bonnes-gens au lieu de celle des Innocens.