Devoirs des Maçons
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Ces pages (reproduites de l'édition 1766) sont les pp. 302 à 304 de La Lire Maçonne.
Au XVIIIe, cette chanson (qui constitue une petite leçon de morale maçonnique due à du Bois) n'apparaît, à notre connaissance, que dans ce recueil, mais dès sa première édition (celle de 1763), à la p. 289, où elle est titrée Vaudeville en menuet - Préceptes maçons par le Frère Du Bois.
On la retrouvera (p. 180) à la Muse maçonne de 1806, ainsi qu'à la Lyre maçonnique de 1813 (pp. 30-31) et (pp. 89-91) à la Lyre 1830.
Comme le confirme le contexte, l'usage, à l'antépénultième couplet, du mot poinçon dans l'expression mépriser son poinçon est figuré, de même que chez Saint-Simon lorsqu'il écrit : Chamillart, doux et modéré, mais qui n'était point accoutumé au poinçon, s'aigrit et s'emporta ; en donnant cette citation, Littré spécifie : accoutumé au poinçon [à être piqué].
DEVOIRS DES MAÇONS.
Par le Fr. du Bois.
Vaudeville en Menuet.
C'est un Maçon, |
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Si
quelquefoîs il la transgresse, De l'une ou de l'autre façon, Mais, qu'à l'instant il se redresse, C'est un Maçon. |
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C'est
un Maçon, Qui reprend doucement son Frère ; C'est un Maçon, Qui lui fait entendre raison. Une morale trop sévère, N'est pas exempte de poison ; Tel qui corrige, & peut s'en taire, C'est un Maçon.
C'est un Maçon,
C'est un Maçon,
C'est un Maçon, |