Le maçon parfait

En cliquant ici (mid) ou ici (MP3) vous entendrez un fichier sonore de la partition de la p. 69 de la Lire

Ce portrait naïvement idyllique du maçon idéal (qui fait partie des chansons qui sont absentes des éditions antérieures) figure à la p. 399 de l'édition 1787 de La Lire Maçonne, la chanson précédente étant, pour lui faire place, ramenée sur un peu plus d'une page au lieu de 2.

LE MAÇON PARFAIT.

 

Air : Jusques dans la moindre chose. Pag. 69.

 

JUsques dans la moindre chose
On reconnoît un Maçon,
Quoiqu'il fasse, ou qu'il propose, 
Tout présente une Leçon. 
Est-il grave ? Son visage 
N'a jamais l'air abattu : 
Ses jeux sont un badinage 
Auquel sourit la vertu.

 

Ici la seule décence 
Est l'âme de ses propos, 
Protecteur de l'indigence, 
Il prévient même ses maux.
Ss trouve-t-il hors de Loge,
Moral, vertueux, discret, 
Qui le voit fait son éloge, 
Et celui de son secret.

 

Dans cette juste peinture,
En admirant chaque trait,
Des Enfans de la nature, 
On apperçoit le portrait. 
Soumis à l'être suprême, 
Sans intérêt personel, 
Son sort est le bonheur même,
Son espoir est l'éternel.

On retrouvera cette chanson en 1806 dans la Muse maçonne (p. 228).

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