Le Contentement

par un nouveau Reçu

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Ces pages (reproduites de l'édition 1766, mais les éditions suivantes ne feront que des changements de présentation, et celle de 1787 la comprimera sur un peu plus d'une page au lieu de deux, pour faire place à une chanson nouvelle) sont les pp. 398-9 de La Lire Maçonne.

C'est une des quelques chansons (censément) proposées par un nouveau reçu s'exprimant sur le thème classique de ses remerciements émerveillés.

Nous n'avons encore rencontré cette chanson dans aucun autre chansonnier du XVIIIe.

Mais on la retrouvera (p. 227) à la Muse maçonne de 1806.  Et, la même année, elle sera recopiée de là dans le recueil d'Eleusine (pp. 53-4). Mais, comme ce recueil est à l'usage des Loges d'Adoption, au premier vers Frères est remplacé par Mes Soeurs.

Il est mentionné Sur l'air de tous les Capucins du monde, mais la partition ci-dessous n'a rien à voir avec celles connues sous ce nom (elle est par contre identique à celle-ci).
 

Le Contentement.

 

Par un nouveau Reçu

 

Sur l'Air : De tous les Capucins du Monde.

 

 

Frères, que j'ai l'âme contente,

Ici tout me flatte et m'enchante,

La Vertu préside en ces Lieux :

On sait égayer la Sagesse ;

C'est ici le séjour des Dieux,

On n'y connoit point la tristesse.

 Par une volupté décente, 
Chaque moment nous présente 
De quoi contenter nos désirs. 
Est-il un séjour plus aimable ? 
Nouvel instant, nouveaux plaisirs ! 
Est-il un sort plus favorable ?

 

 

O jour pour moi si plein de charmes, 
Jour qui dissipes mes allarmes, 
Que tu sais bien ravir mon cœur ! 
Je vois tout ce qui peut me plaire ;
Non rien n'égale mon bonheur. 
Tout sait ici me satisfaire.

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La lire maçonne
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