Les Loges de la Haye et d'Amsterdam

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La Lire (respectivement pp. 89-90 et 91) donne, sur le même air (Carillon de Dunkerque) que celui des pages précédentes 86 à 88, deux chansons de Vignoles : Les Loges de la Haye et Pour les Loges d'Amsterdam.

Chacune fait intervenir le titre distinctif (imprimé en petites majuscules) des Loges de la ville concernée. Certaines de ces Loges sont toujours en activité ; une page historique sur la maçonnerie aux Pays-Bas donne comme fondatrices de la Grande Loge en 1756 : l’Union, La Royale (dont la fusion a donné l'Union Royale), Le Véritable Zèle, Les Coeurs Unis, L’Indissoluble (La Haye) ; La Bien Aimée, La Fidélité, Concordia Vincit Animos, La Charité, La Paix (Amsterdam) ; Sint Lodewijk (Nimègue) et La Concorde (Venlo).

Nous n'avons retrouvé ces chansons (qui figuraient déjà, pp. 76 et 79, à l'édition 1763) qu'à la Muse maçonne de 1806 (pp. 44 et 47).

             

les LOGES de la HAYE.

Par le Frère de Vignoles.

Sur l'Air précédent.

Refrain.
Tous  QUel éclatant spectacle
Vient s'offrir à mes yeux !
C'est le plus beau miracle
De la bonté des cieux.
Seul.  Un immense Edifice,
Par l'amour habité,
Fondé par la justice
Qui fait sa beauté,
Temple de la raison
L'asile du Maçon.
      
                                            Tous.
Refrain.

SeulUne union-royale
Règle l'assortiment,
Pierre fondamentale
De ce bâtiment.
Le point de l'unité
En fait la fermeté.
                                                  Tous. Refrain.

SeulLe véritable-zèle,
Qui guidoit l'ouvrier,
L'a maintenu fidèle
Aux points du métier.
L'art y brille par tout,
Mais soumis au bon goût.
                                                  Tous. Refrain.

SeulOn voit que, pour construire.
On prit des coeurs-unis,
Qui, jaloux de s'instruire,
Etoient tous amis.
Chacun se secondant,
Tout est parfaitement.
                                                  Tous. Refrain.

SeulL'indissoluble chaîne,
Qui serre tous les pans,
Résistera sans peine
Aux fureurs des ans.
Rare effet de l'esprit ;
Ainsi rien ne périt.
                                                  Tous. Refrain.

SeulIl faut qu'on réussisse,
Si l'homme, à chaque pas,
Ami de la justice,
Fait tout au compas :
On s'armeroit envain
Pour troubler son dessein.
                                                  Tous. Refrain.

SeulFils de la grande loge,
Suivons son union.
Que rien chez nous n'abroge
L'émulation.
Soyons des coeurs-unis,
Et d'un vrai zèle épris
Qu'une justice sage
Dirige notre goût, 
Nous verrons notre ouvrage
Indissoluble en tout.

POUR LES LOGES D'AMSTERDAM.

Par le même Frère.

Sur le même Air.

Refrain.

Tous  QUel éclatant spectacle
Vient s'offrir à mes yeux !
C'est le plus beau miracle
De la bonté des cieux.
Seul.  Un immense édifice,
Par l'amour habité,
Fondé par la justice
Qui fait sa beauté,
Temple de la raison
                          L'asile du Maçon.     
Tous.
Refrain.

Seul.  Qu'on s'arrête au portique,
Tout y surprend les yeux ;
Un cadre offre au Cynique
Ces mots précieux.
La Concorde des moeurs
                          En ce lieu, joint les coeurs.
      Tous. Refrain.

SeulOn voit ici l'image
De la Fidélité ;
Là, la Paix sans nuage
Montra sa beauté:
Plus loin la Charité
                           Resplendit de clarté.
      Tous. Refrain.

SeulL'Espérance enflammée | | |
Semble animer l'amour 
De l'âme Bien-aimée,
Offerte à son jour. 
La Résolution
                        Soutient cette union.
      Tous. Refrain.

 

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