Le Triomphe de l'Ordre

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Cette chanson figure aux pp. 226 et 227 de La Lire Maçonne (p. 224 dans l'édition 1763). C'est une des rares, dans tout le chansonnier maçonnique francophone du XVIIIe, où apparaisse le mot Dieu (avec une majuscule).

Elle est reprise telle quelle (pp. 71-2) au recueil de Sophonople et (pp. 252-3) au recueil de Lausanne.

Elle sera encore reprise en 1806 (pp. 132-3) par la Muse maçonne - mais en écrivant dieu. Et elle sera recopiée de là dans le recueil d'Eleusine (p. 35), mais sans le dernier couplet.

On remarquera la présence, encore relativement peu fréquente dans le chansonnier maçonnique du XVIIIe, du triplet Beauté, Force, Sagesse.

Voir ici sur l'air Dans les gardes françaises.

Le Triomphe de l'Ordre.

 

Sur l'Air : Dans les Gardes Fravçoises.

 

Que tout ce qui respire
Célèbre nos plaisirs ;
La vertu nous inspire,
Et fixe nos désirs,
Parmi nous elle règne,
Bénissons à jamais
Le Dieu qui sur nous daigne
Répandre ses bienfaits.

En vain la calomnie
Cherche à nous attaquer,
Des efforts de l'envie
Qu'avons-nous à risquer?
Beauté, Force, Sagesse,
Voilà les traits vainqueurs,
Dont nous pourrons sans cesse
Repousser leurs fureurs.

 

 

Quel sort plus agréable !
Quand les Maçons entr'eux,
D'une amitié durable
Resserrent les doux nœuds.
Un Vivat pour un Frere,
Par trois-fois répété,
Est le gage sincere
De la Fraternité. 

 

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