Trait de lumière

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En cliquant ici, vous entendrez le début de cet air, interprété a capella par la soprano Helena Ek (CD Proprius PRCD 9081) 

Cette chanson occupe les pages 260 à 262 de La Lire Maçonne. Elle décrit l'émerveillement du profane auquel on vient de donner la lumière.

Les images ci-dessous (dans la colonne de gauche) proviennent de l'édition 1766. 

Dans l'édition de 1775, la gravure a été refaite (le cul-de-lampe est d'ailleurs différent) et le texte est un peu remanié (par exemple, de ce feu est remplacé par De ces feux, et la ponctuation diffère) : c'est cette version remaniée qui figure ci-dessous dans la colonne de droite.

Dans l'édition de 1787, on réutilise les clichés de 1766 (où l'on corrige quand même de ce feu en De ces feux), mais la chanson est comprimée sur 2 pages (260-1 ; les lignes sont un peu plus serrées, et le cul-de-lampe a disparu).

La chanson se retrouve, avec à peu près le même texte (et une ponctuation encore différente), aux pp. 221-2 de la  Lyre maçonne ou recueil choisi des plus jolies chansons dédiées à M. le M... de G... (ndlr : Marquis de Gages) Grand-Maître des Loges jaunes dans les Pays-Bas. Le titre y est Le profane éclairé ou le nouveau franc-maçon et il est précisé que l'air (curieusement désigné comme Tout me dit que l'Indor est charmant) provient de l'Opéra-bouffon le Maître en Droit.

Voir ici à propos de cet air.

On retrouvera la chanson (telle qu'à l'édition de 1787) en 1806 (p. 250) dans la Muse maçonne.

Quel spectacle vient frapper mes yeux ?
Quel Astre né du sein des Dieux
M'ouvre la carrière ?
Dans ce jour heureux,
Conduit par la tranquille amitié,
Au Temple de la vérité,

Je vois la lumière 
De ces feux ;
Mon coeur est enchanté.

Frères, qu'un sort affable,
Dans ce lieu respectable,
Unit au vrai bonheur,
Le plaisir flatteur,
Dans sa main aimable,
Tient vos noeuds vainqueurs.
Ah ! que ses faveurs,
Sur nos tendres Coeurs,

Forment à jamais,
Par leurs doux bienfaits,
Le bonheur le plus durable !

Quel &c.

 

 

 

 

 

 

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