La Vérité sans nuage

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Ces pages sont les pp. 263 à 267 de La Lire Maçonne.

L'air est en fait celui du menuet d'Exaudet.
 

La chanson sera récupérée en 1768 par la Lyre maçonne ou recueil choisi des plus jolies chansons dédiées à M. le M... de G... (ndlr : Marquis de Gages) Grand-Maître des Loges jaunes dans les Pays-Bas.

Elle figure (sans partition) aux pp. 225-6 de ce recueil (qui en sont les dernières), avec comme mention d'air du Menuet d'Exaudet et comme titre Chanson à la louange de la Grande Loge des Orients Jaunes, sous la Grande Maîtrise de Monsieur le Marquis de Gages (on remarquera qu'ici - contrairement à la p. 172 - ces trois derniers mots, éminemment profanes, subissent malgré cela l'abréviation triponctuée) :

Il y aura dans cette édition quelques légères modifications, par exemple les voeux réunis sont remplacés par les Frères unis et là chaque Frère par ici tout Frère.

 

Vérité,

Ta clarté

Sans nuage,

Offre à nos voeux réunis,

De tes charmes épris,

La glorieuse image :

Tes faveurs,

Dans nos coeurs,

Font éclore

Ces sentiments généreux,

Qu'un Mortel vertueux

Adore.

C'est dans cette Loge aimable,

Où l'innocence adorable,

Sait unir,

Au plaisir

La Sagesse ;

Là chaque Frère Maçon,

A suivre ta leçon,

S'empresse.

L'Amitié,

L'Equité,

L'Allégresse,

Remplissent nos coeurs heureux

Et chassent de ces lieux

L'Envie et la Tristesse.

Tous nos pas,

Au Compas

Se mesurent ;

Nos vertus font des jaloux,

Et les sots contre nous,

Murmurent.

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