Fruit de la Maçonnerie
Par un nouveau reçu
Cliquez ici pour entendre la partition ci-dessous
Cette chanson figure aux pp. 402-3 de La Lire Maçonne.
C'est en effet une des quelques chansons (censément) proposées par le nouveau reçu pour exprimer en chanson ses premières impressions maçonniques.
Avec la même partition (au décalage de ton près), elle figure également (pp. 33-34) au Recueil de Ste Geneviève, sous le titre Chanson faite par le Frère L. aussitôt après sa réception. Mais le texte n'y est pas exactement pareil :
le premier couplet se termine par
Mais
que je suis désabusé |
au lieu de |
Mais
que j'étais bien mal instruit ! |
le 6e vers du dernier couplet est différent :
Grand Dieu ! Que je vous remercie |
au lieu de |
Chacun d'eux m'offre une Patrie |
Un couplet supplémentaire (quelque peu abscons - il vise peut-être à rencontrer la critique portant sur le serment, critique classique dans le discours antimaçonnique) figure avant le dernier :
Si l'on exige
des serments
En recevant un nouveau frère,
C'est plus par l'usage des temps
Que pour l'obliger à se taire.
La parole seule retient
Ceux dont l'honneur règle la vie.
Et la Vertu fait le soutien
De la maçonnerie.
C'est la version de la Lire qui en 1806 servira pour :
le chansonnier de Holtrop (p. 366) où, au 2e vers, Ordre suprême est remplacé par Ordre sublime.
la Muse maçonne (p. 230) où, au 2e vers du 3e couplet, Que je jouis est remplacé par Oui, je jouis
le recueil d'Eleusine (pp. 91-2), qui est destiné aux Loges d'Adoption et qui donc remplace le 2e vers du 3e couplet, Que je jouis du nom de Frère, par La soeur trouve partout son frère.