L'immortalité 

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Cette chanson apparaît à l'édition 1787 de La Lire Maçonne, où elle occupe le bas de la page 481, libéré par la compression sur une page et demie de la chanson précédente (qui est une chanson en néerlandais).

Comme indiqué, la partition de l'air mentionné figure à la p. 182.

Comme c'est souvent le cas pour les chansons ajoutées à cette édition, le texte ne brille pas par une grande qualité.

L' I M M O R T A L I T E'.

 

Air : L'Amour m'a fait la peinture. Pag. 182.

 

  MAçons que l'amour assemble,
Que mon sort est glorieux !
Jamais le zèle ne tremble 
Quant il voit le noble ensemble 
De mortels si précieux.

 

C'est à ce digne assemblage,
Qu'on doit L'Immortalité ;
Malgré le tems & sa rage, 
La Sagesse a l'avantage 
D'éterniser la beauté.

 

Nous périrons, c'est l'oracle ; 
Et nous le savons bien tous : 
Mais, sans craindre aucun obstacle,
Ce sera ce tabernacle 
Qui vaincra les tems jaloux.

Au siècle suivant, la chanson sera reprise dans la Muse maçonne de 1806 (p. 304). Nous ne lui en connaissons aucune autre édition.

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