Egalité du Maçon

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Ces pages sont les pp. 182 et 183 de La Lire Maçonne ; à l'édition 1787, la chanson sera ramenée sur une page et demie pour faire la place à une chanson nouvelle au bas de la p. 183.

A propos de l'air.

Le seul chansonnier du XVIIIe où, à notre connaissance, on trouve aussi cette chanson est (pp. 79-80) le recueil de la Veuve Jolly, sous le titre Chanson et avec une partition fort semblable. Mais, comme on le voit ci-dessous, le texte, qui fait (au dernier couplet) la traditionnelle allusion à l'Age d'Or, y présente quelques différences.

Au siècle suivant, on retrouvera la chanson en 1806 à la Muse maçonne (p. 110). 

Texte de la Lire

EGALITE' DU MAÇON.

Sur l'Air : L' Amour m'a fait la peinture

Frères célébrons sans cesse,
Les biens dont nous jouissons ;
Soyons exempts de tristesse,
Et que l'aimable allégresse
Soit l'âme de nos chansons.

Dans notre Ordre respectable 
Nous goûtons mille douceurs. 
Une paix toujours durable, 
Par un lien admirable,
Enchaîne à jamais nos cœurs.

La noire mélancolie 
Ne vit point dans nos cantons ; 
De nos cœurs elle est bannie : 
Nous méconnoissons l'envie 
Que combattent nos leçons. 

Dans notre Temple on révère 
La concorde & l'amitié , 
Et notre sort, sur la terre , 
Même à l'ombre du mystère, 
Est digne d'être envié.

Texte chez Jolly

CHANSON.

 

Frères célébrons sans cesse
Les biens dont nous jouissons ;
Soyons exempts de tristesse,
Mettons l'aimable allégresse
Au niveau de notre union.

Dans notre Ordre respectable 
Nous goûtons mille douceurs ;. 
Une paix toujours durable, 
Par un lien admirable,
Nous attache au vrai bonheur.

La noire mélancolie 
Ne vit point dans nos Cantons ; 
De nos cœurs elle est bannie. 
Nous méconnoissons l'envie, 
Ainsi que l'ambition. 

Dans notre temple on révère 
La concorde & l'amitié, 
Et nous goûtons sur la Terre , 
Cette paix aimable & chère, 
Dans l'âge d'or si vanté.

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