L'Amitié
Cliquez ici pour entendre l'air indiqué par la Lire
Cette page est la p. 509 (qui fait partie de celles qui sont absentes des éditions antérieures) de l'édition 1787 de La Lire Maçonne.
On remarque une curieuse anomalie : le premier couplet n'a que 5 vers (alors que les autres en ont 6) ; un vers manque manifestement, au grand dam du sens du couplet : erreur du poète ou de l'imprimeur ?
Voir l'air auquel renvoie la p. 337.
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L'A M I T I E'. Air du Vaudeviile du Marchal Ferrant Pag. 337. L'Amitié, ce doux lien des
coeurs, Un Frère n'est pas importun, Un Maçon, de la bonne foi, De la Vertu, les ennemis, |
On remarque une évidente parenté entre ce texte et les couplets 1, 3, 5 et 6 de la chanson Le véritable ami qu'on trouve (sans nom d'auteur) aux pp. 70-1 du volume 101 (1763) du Nouveau choix de pièces tirées des anciens Mercures et des autres journaux (qui l'a recopié du Glaneur littéraire).
On trouvait aussi cette même chanson (pp. 91-2) en 1760 au recueil 2 du Chansonnier français, sous le titre L'Amitié et avec la mention d'air Entre l'Amour et la raison renvoyant à la partition 77 en fin de volume (cette partition correspond assez bien à une de celles données par Théaville pour ce titre et que vous pouvez entendre en cliquant ici).
Dans cette version profane, la première strophe est complète et a un sens plus clair.
L'auteur pour la Lire s'est donc manifestement inspiré d'un texte existant, dont il a voulu donner une version maçonnique, à laquelle il a ajouté un refrain - ce qui a entraîné un changement d'air.
Version profane
L'Amitié,
ce lien des cœurs, Cleon ne m'est point importun : Je veux que de la bonne-foi De la vertu les ennemis |
Version maçonnique L'Amitié, ce doux lien des coeurs,Source des plaisirs enchanteurs, Parmi nous n'est point un problème ; Un Maçon, dès qu'il est ici, N'est que la moitié de lui même. Un Frère n'est pas importun, Un Maçon, de la bonne foi, De la Vertu, les ennemis, |
On retrouvera (toujours incomplet) le texte de la Lire en 1806 dans la Muse maçonne (p. 322).