Le franc-maçon
Cette chanson datée de 1834 figure (pp. 13-15) dans le chansonnier du Mans imprimé en 1865.
Comme d'autres chansons du même recueil, elle marque une vigoureuse prise de position en faveur d'une action extérieure combattante de la maçonnerie dans la promotion du progrès, de la liberté et de la primauté de l'intérêt général sur les intérêts particuliers.
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LE FRANC-MAÇON.
Air : Mon pays avant tout.
Vous le savez dans le monde profane, Avec orgueil, ici je le proclame Notre devise,
à nous, de tous les âges, Et nous voit-on demeurer en arrière, Dans notre temple, où
l'égalité règne, Et c'est ainsi, que nous
bravons l'outrage,
1834, 24 Mai. J. C. |
L'air mentionné pour ces couplets (ainsi que pour d'autres de ce site), Mon pays avant tout (ou Je suis français, mon pays avant tout), est une chanson (sur l'air de laquelle George-Étienne Cartier aurait composé en 1834 Ô Canada ! mon pays ! mes amours !) parue dans un recueil de 1821, mais dont la métrique ne semble pas correspondre.
Elle y est mentionnée comme devant se chanter sur l'air Mes chers amis, laissez-moi mon erreur. Nous n'avons pas retrouvé un tel air ; signalons cependant qu'il existe dans la Clé du Caveau (3e édition), sous le n° 388, une chanson Mes chers amis, voulez-vous m'enseigner (paroles de Beaumarchais), avec le titre alternatif Nargue de ceux.
Une autre version (bien différente) de Je suis français, mon pays avant tout donne pour air celui (visible ici) du vaudeville des Amazones.