Le bonheur des Vrais Amis

Ce cantique, qui est le premier des 4 composés et chantés par le Frère Febvrel lors du Banquet qui a suivi l'installation, le 24 janvier 1830, de la nouvelle Loge des Vrais-Amis-Alsaciens à Sainte-Marie-aux-Mines, est aussi dépourvu de titre que de mention d'air.

Peut-être pourrait-on l'intituler le bonheur des Vrais Amis ? 
       Air :

A table auprès de mes Amis
Et libre d'affaires,
Je trouve le bonheur, les ris
Et la franchise réunis
Entre mes bons Frères 
Et mes vrais Amis. (bis en chœur.)

 

C'est sous les fastueux lambris
Des grands de la terre
Que sont les dégoûts, les ennuis ;
Mais le plaisir les a bannis
Loin de tout bon Frère
Et des vrais Amis. (bis en chœur.)

 

Amour, si tu n'es pas admis
Dans nos sanctuaires,
C'est qu'au changement tu souris,
Et chacun sait qu'il n'est permis
Ni chez les bons Frères 
Ni les vrais Amis.  (bis en chœur.)

Nos canons n'ont jamais vomis (sic)
La mort, les misères ;
Douce amitié, tu les remplis
En faveur des princes chéris
Et de tous les Frères 
Et des vrais Amis.  (bis en chœur.)

 

Je vois tous nos cœurs réjouis
En ces jours prospères ;
Visiteurs, sages accomplis,
Par vous ces lieux sont embellis
Aux yeux des bons Frères
Et des vrais Amis.  (bis en chœur.)

 

Si la Parque me trouve assis
A nos saints mystères,
J'irai tout droit au Paradis,
Puisque le bien seul est permis
Chez tous nos bons Frères
Et les vrais Amis.  (bis en chœur.)

 

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