Défense et illustration de la maçonnerie
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Ce cantique est le deuxième des 4 composés et chantés par le Frère Febvrel lors du Banquet qui a suivi l'installation, le 24 janvier 1830, de la nouvelle Loge des Vrais-Amis-Alsaciens à Sainte-Marie-aux-Mines.
Lors de la cérémonie, le Vénérable avait dans son discours fait mention des obstacles qu'avait rencontrés la Loge pour s'installer dans cette ville :
Les vils détracteurs de la sublime Maçonnerie, ces hommes que la lumière effraie, mirent en oeuvre tous les moyens en leur pouvoir pour faire échouer les efforts de nos fondateurs ; la médisance et les calomnies surtout, armes puissantes entre leurs mains, et dont ils savent tirer si bon parti, ne furent point épargnées ; les contes absurdes accrédités par la superstition et l'ignorance n'ont point non plus été mis en oubli. On eut grand soin d'effrayer les esprits faibles ...
C'est à ces assauts des bigots que fait allusion la chanson. La maçonnerie est à ce moment de plus en plus mal vue des milieux conservateurs, particulièrement cléricaux, et le thème va devenir de plus en plus fréquent dans le chansonnier, tant en France qu'en Belgique.
Avec un argumentaire constant, qui sera répété à longueur de chansons : la maçonnerie est morale, elle pratique la philanthropie en actions plutôt qu'en sermons, et le jugement que portera sur elle le Divin Architecte sera plus favorable que le jugement de ceux qui prétendent abusivement être ses uniques représentants sur terre ...
Air
: Aussitôt que la lumière.
Sitôt que notre Lumière
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Jeunes femmes,
enfans crédules, A qui notre nom fait peur, De ces frayeurs ridicules Affranchissez votre cœur : Le bien sort de nos mystères ; Tout s'améliore chez nous ; Nous devenons meilleurs pères Et plus fidèles époux.
En vain la bigoterie,
Si la morale en nos Temples
Que cette philantropie, |
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Que les puissans de la terre, Encouragent nos bienfaits ; Ne craignant plus le mystère, Qu'ils protègent nos secrets. |
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