L'éternelle jeunesse ?

  Cliquez ici (midi) ou ici (MP3)  pour entendre cet air, séquencé par Christophe D.

Ce cantique, qui est le troisième des 4 composés et chantés par le Frère Febvrel lors du Banquet qui a suivi l'installation, le 24 janvier 1830, de la nouvelle Loge des Vrais-Amis-Alsaciens à Sainte-Marie-aux-Mines, est dépourvu de titre.

Peut-être pourrait-on l'intituler l'éternelle jeunesse du maçon ? 
Air : Du premier pas.

Tout ici-bas 
Et se change et s'altère ;
Le temps cruel ne nous ménage pas ;
Mais du Maçon le cœur droit et sincère, 
Toujours brûlant pour son Ami, son Frère,
Ne vieillit pas. (bis)

 

Quand à grand pas 
L'âge amène les rides, 
Et de douleurs couvre le corps, hélas !
Son cœur, au sein de ces maux homicides, 
Sans redouter l'effet des ans rapides, 
Ne vieillit pas. (bis)

 

Le cœur, hélas ! 
Se durcit avec l'âge ;
 Mais ce défaut ne nous atteindra pas ;
Vos cœurs enclins aux goûts simples du sage, 
De la bonté toujours fidèle image,
Vieilliront pas. (bis)

 

Oh! que d'appas 
Offre ce jour prospère !
 Non, non, jamais, nous ne l'oublirons pas ;
Et quand nos corps quitteront cette terre,
Notre amitié, bravant le sort austère, 
Ne mourra pas. (bis

Voir l'air du premier pas.

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