Les Fra-Maçonnes, scène I (début)
La scène I de la parodie intitulée Les Fra-maçonnes est une des plus longues, c'est la raison pour laquelle nous l'avons tronçonnée en 3 pages. Celle-ci est la première.
LES FRA-MAÇONNES. PARODIE,
SCÈNE PREMIÈRE. Le Vénérable, Le Surveillant.
LE VÉNÉRABLE. Voir l'air Non, je ne ferai pas - Cliquez ici pour l'entendre Eh bien , tout est-il prêt pour la cérémonie ? LE SURVEILLANT Oui, Maître, vous pouvez compter sur mon génie ; |
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À suivre vos désirs les
Francs-Maçons zélés, LE VÉNÉRABLE. Voir l'air Ton humeur est, Catherine - Cliquez ici pour l'entendre Je craignais, par quelque obstacle, Voir l'air du Menuet de Grandval - Cliquez ici pour l'entendre Cependant j'ai l'âme ravie LE SURVEILLANT. Cliquez ici pour entendre l'air La Bonne Aventure et ici pour en voir texte et partition (sur le site momes.net) Aurons-nous un bon repas ? LE VÉNÉRABLE Oui, je t'en assure. |
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LE SURVEILLANT
J'ai vu des ragoûts là-bas LE VÉNÉRABLE
Nous recevons l'héritier LE SURVEILLANT
La bonne aventure ! (nous n'avons trouvé aucune trace de la partition de l'air Mais comment ! ses yeux sont humides) Mais savez-vous, mon Vénérable, |
Dans les Francs-Maçons au Théâtre (éd. Barbe, Paris 1919), Albert Lantoine considère le texte (ci-dessus) à chanter sur l'air de La Bonne Aventure comme exemplaire du goût pour la bonne chère attribué aux Francs-Maçons, attribution dont il présente une autre illustration particulièrement ... savoureuse :
Vos ventres sont des édifices (Mémoires de l'Académie d'Arras. Tome XXXVIe. 1864) NB 1 : Selon l'entrée attique du Wiktionnaire, le sel attique est Tout ce qui a le caractère de cette plaisanterie délicate et fine qui distinguait les Athéniens. On trouve déjà ce sens à la 1ère édition (1694) du Dictionnaire de l'Académie française : Sel attique, Se dit de la pureté & des grâces du langage d'Athènes. A la 4e édition (1762), on trouve : On appelle Sel attique, Ce qui paroît avoir quelque rapport aux bons mots, & à la raillerie fine des Athéniens. NB 2 : Il était d'usage à l'époque que le maçon nouveau reçu prenne en charge les débours du Banquet qui suivait la cérémonie. On comprend donc que la situation de fortune du récipiendaire soit considérée par le Vénérable comme un gage de la qualité du repas. |