Le premier anniversaire de L'Etoile de Bethléem
Le recueil pour 1845 de la Revue maçonnique de Lyon fait écho, en ses pp. 117-9 et sous le titre Union des différents Rites, à la fête maçonnique organisée le 10 mars 1845 par la Loge parisienne L'Etoile de Bethléem, présidée par le Frère Quantin (dont le nom est cette fois correctement orthographié par la revue, contrairement à ce qu'elle avait écrit l'année précédente), pour le premier anniversaire de sa fondation.
Cette manifestation présentait la particularité - évidemment fort appréciée des rédacteurs de la revue car tranchant sur les habitudes de l'époque, plutôt orientée vers le rejet mutuel - de réunir des Loges relevant (comme la Loge invitante) du Suprême Conseil et des Loges relevant du Grand Orient, cependant en étant presque toutes, semble-t-il, écossaises.
Il est mentionné qu'au cours du banquet, après d'autres chants, le vénérable frère Quantin, ne voulant pas étre en reste avec les bons ouvriers qui travaillent sous son maillet, improvise également les couplets que voici. Ces couplets vont dans la ligne des légendes en vogue à l'époque concernant les origines des rites écossais et les disent même millénaires.
On y notera en particulier la phrase Entre Maçons il n'est point d'étrangers qui traduit bien l'esprit oecuménique de la manifestation.
Il n'y a malheureusement aucune indication sur la partition.
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O
Commandeurs ! vers les hautes montagnes
Pendant longtemps, de notre vieille France,
Vieux constructeurs des nobles cathédrales, |