Je suis Maçon

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C'est à la colonne 334 de L'Univers maçonnique que nous avons trouvé cette chanson, qui semble un peu simplette ; c'est une des rares, parmi celles publiées dans cette revue, dont nous ne connaissions aucune autre édition.

Elle y fait partie d'un ensemble (colonnes 324-336) intitulé cantiques, rondes et chansons par divers auteurs pour les fêtes de Saint-Jean.

Nous n'avons rien trouvé sur l'auteur, Edouard d'Ogeron.

Voir ici sur l'air du Galoubet.

Chacun des 4 couplets comprend 3 vers avec rime masculine en -on (dont deux fois Maçon ou Maçons). 

Le 4e est la traditionnelle invitation finale à boire à la santé du Vénérable.

JE SUIS MAÇON

 

Par le Frère Edouard d’Ogeron.

 

Air : Mon Galoubet.

 

Je suis Maçon !
Son flatteur dont mon âme est vaine ;
Pour mériter un si beau nom,
Il n'est rien que je n’entreprenne ;
Pour moi la victoire est certaine :
Je suis Maçon !

 

Gais Francs-Maçons !
Vous qui du temple de mémoire,
Approchez les épais buissons,
Sur les ailes de la Victoire,
Vous suivant, je vole à la gloire
Gais Francs-Maçons !

 

Je suis Maçon !
C’est dire qu’à chaque bon frère,
Mon coeur appartient sans façon !
Et que je suis au dieu du verre
Fidèle... autant qu’à ma bergère :
Je suis Maçon !

 

Vrais Francs-Maçons !
Pour le président qu’on s’apprête,
Et prouvons-lui par nos chansons
Que pour célébrer cette fête
Il n’est pas de bouche muette ;
Vrais Francs-Maçons !

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