Falgara

C'est chez Pinaud qu'on trouve (p. 201) cette description de sa carrière :

Musicien de l'Electeur de Bavière, en qualité de violoniste répétiteur depuis 1770. Il est second violon de la Chapelle de la cour de Mannheim en 1778. Léopold Mozart le cite dans une lettre, en date du 10 septembre 1778, à Wolfgang. Il est, en 1787, premier violon à Munich. Sa femme, toujours d'après la même correspondance, était danseuse ; elle figure dans le ballet, Idoménée (K. 367), de Mozart donné à Munich en décembre 1780. Séjourne à Paris de 1784 à 1787.

D'après Basso (p. 558), il se serait trouvé à Monaco en 1787 et y serait même décédé en 1790 ; les autres biographes par contre, comme Heinz Schuler dans son ouvrage Musik und Freimaurerei (Florian Noetzel Verlag, 2016), p. 157, le disent décédé à Munich.

A partir de 1783, il a accompagné Maria Theresia von Paradis dans les premières étapes de sa tournée européenne (qui passa par Paris en 1784).

Il est mentionné ici par Eitner que d'après Gerber il aurait écrit 2 ballets-pantomimes. Le seul que nous ayons vu mentionner sur le web est L'heure du berger, ballet-pantomime pour clavecin ou pianoforte.

Compositeur peu prolifique, il fut par contre un maçon particulièrement actif. Il est signalé dans un ouvrage historique de 1896 sur la Loge de Mannheim Karl zur Eintracht (p. 33) comme membre en 1777 de la nouvelle Loge Wandernde Freunde Palästinas (Amis voyageurs de la Palestine) ; on voit p. 37 qu'il était Rose-Croix et 2d Surveillant. Il est également signalé comme membre des loges Maximilianische vollkommenen Einigkeit zur goldenen Sonne, Zur Behutsamkeit et Sankt Theodor vom guten Rat à Munich. 

Membre des Illuminés de Bavière (auxquels se rattachent plusieurs des loges précitées) sous le nom d'Attis (selon Schuler ; Aelius selon Findel), il en fut un propagandiste, notamment aux Amis Réunis (où il fut membre du Chapitre selon Pinaud) lors de son séjour à Paris.