Amélie d'Obigny

Selon l'article consacré à André Gedalge par le très riche site Musica et Memoria de Denis HAVARD DE LA MONTAGNE, Amélie André-Gedalge (1865-1931), née d'Obigny de Ferrière, épouse depuis 1887 d'André Gedalge, fut 1ère médaille de solfège (1882) et 1er prix d'harmonie (1884) au Conservatoire de Paris, et toute sa vie un professeur réputé, dont le nom a fait autorité dans les questions pédagogiques. On lui doit des mélodies, des pièces pour piano, un recueil de Leçons de pédagogie musicale et un ouvrage sur Les gloires musicales du monde.

Nous n'avons malheureusement trouvé d'enregistrement d'aucune de ses compositions.

Sa carrière de compositrice fut donc nettement moins visible que sa carrière dans la franc-maçonnerie : refusée au Grand Orient de France en 1899, mais initiée à la loge n° 1 du Droit Humain en 1907, elle devient rapidement membre du Suprême Conseil de cette Obédience, où elle fut, avec Annie Besant, une représentante de la tendance théosophique

Elle est l'auteur de manuels interprétatifs du symbolisme des 1er et 2e degrés, ainsi que de la très ésotérique étude Des contes de fées à l'opéra : Une voie royale.

Elle est aussi l'auteur des paroles de l'Hymne du Droit Humain composé par son mari.

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