Giuseppe-Maria CAMBINI
En cliquant ici, vous entendrez le début de sa Ronde patriotique intitulée Les rois, les grands, les prêtres, interprétée par G. Friedmann (ténor), extrait du double CD Bicentenaire de la Révolution française (Accord 200282)
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Giuseppe Maria CAMBINI (1746-1825) apprend le violon dans sa ville natale de Livourne, et à 17 ans s'en va à Bologne suivre les leçons de contrepoint du Padre Martini. Trois ans plus tard, il se rend à Naples, et Grimm, dans sa Correspondance littéraire (Tome XI, p. 312) raconte ainsi en 1776 (à l'occasion de la chute - c'est-à-dire l'échec - à l'Opéra de son ballet les Romans) le malheur lui arrivé lors de son retour : Racheté par un négociant vénitien, il se retrouve libre et arrive en 1770 à Paris, où ses oeuvres sont jouées au Concert des Amateurs et au Concert Spirituel. Son alcoolisme ne l'empêche pas de composer énormément (on lui doit notamment 174 quatuors, que Mozart trouvait "assez jolis"; certains - voir ci-contre - sont dédiés à Lacépède), de donner des leçons de chant, de violon et de composition, de diriger l'orchestre du Théâtre des Beaujolais puis (de 1791 à 1794) du Théâtre Louvois, d'écrire des articles pour la Correspondance des amateurs musiciens et les Tablettes de Polymnie ainsi qu'une Nouvelle méthode théorique et pratique pour le violon. Mais il sombre ensuite dans la misère et termine semble-t-il ses jours à l'hospice de Bicêtre, en se suicidant d'après certains témoignages. |
Le Bihan (dans son ouvrage Francs-maçons parisiens du Grand Orient de France) le mentionne (avec les prénoms Jean-Joseph qui lui sont souvent erronément attribués, notamment par Fétis) comme Musicien et membre de La Société Olympique en 1786.
Sur le site opus100, vous pouvez entendre un extrait de deux quatuors de Cambini.