Chenié

Nous n'avons trouvé sur Marie-Pierre CHENIÉ (1773-1832) d'autres informations que celles données par Fétis dans sa Biographie universelle des musiciens :

CHENIÉ (Marie-Pierre), né à Paris le 8 juin 1773, fut élève de l'abbé d'Haudimont. A l'âge de seize ans, il fit exécuter une messe de sa composition à l'église Saint-Jacques de la Boucherie. En 1795 il est entré à l'orchestre de l'Opéra, comme contre-bassiste, et a pris sa retraite en 1820. Il a fait ensuite partie de l'orchestre du Théâtre-Italien, et fut attaché à la chapelle du roi. Pendant plusieurs années il a rempli les fonctions d'organiste de la Salpétrière. On connaît de lui des messes, des motets, trois Te Deum, un Regina Cœli, un O salutaris, un Domine salvum, etc., des romances et quelques pièces fugitives. Nommé professeur de contre-basse au Conservatoire, il y a formé quelques bons élèves, parmi lesquels on remarque MM. Durier et Guillon. Chenié est mort à Paris le 6 mai 1832.

Son appartenance maçonnique est - sauf homonymie d'autant moins probable que, pour une telle circonstance, le Grand Orient ne pouvait faire appel qu'à un compositeur coté - établie par le fait que le Frère Chenié composa la musique de deux airs interprétés lors de la pompe funèbre organisée le 25 novembre 1824 par le Grand Orient de France en l'honneur de Louis XVIII, dont le Tracé le donne comme attaché à l'Académie royale de Musique.

Nous n'en avons trouvé ni portrait ni enregistrement.

Retour à la table chronologique :

Retour à la table alphabétique :