Luigi Cherubini
En cliquant ici, vous entendrez le début de son Chant pour la Fête de la Reconnaissance, extrait du double CD Bicentenaire de la Révolution française (Accord 200282)
Luigi Cherubini (1760-1842), né à Florence, fils d'un claveciniste, s'installa à Paris en 1786 après avoir passé deux ans à Londres. Il traversa sans encombre les différents régimes qui se sont succédé pendant sa longue existence, mais l'Empire fut pour lui la plus pénible car Napoléon (qui lui préférait Spontini) ne l'aimait guère : pendant cette période, il voyagea notamment à Chimay et à Vienne, où, en 1805, il remit à Haydn un diplôme décerné par le Conservatoire de Paris. En proie à des difficultés financières, il abandonna même quelque temps la musique pour se consacrer à la botanique et à la peinture. Beethoven en parle comme du meilleur compositeur de son époque. |
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Il a été directeur du Conservatoire de Paris de 1822 à 1842. De son oeuvre, on connaît surtout des messes, des opéras (Médée) et de la musique de chambre. Il fit aussi un Chant sur la mort de Joseph Haydn, que lui avait commandé en 1804 - prématurément, mais le Gentleman’s Magazine de Londres avait annoncé par erreur la mort de Haydn, qui devait encore vivre 5 ans - la Loge de la Parfaite estime de la Société Olympique.
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Même s'il n'a résidé à Paris qu'à partir de 1786, c'est dès 1784 qu'on le trouve signalé comme membre de la Loge parisienne Saint-Jean de Palestine. En 1786, il a composé, pour la Loge Olympique, la cantate intitulée : L'Alliance de la musique à la maçonnerie : Amphion élevant les murs de Thèbes au son de la lyre.
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