Dom Pedro I du Brésil
Cliquez ici pour entendre un extrait de son hymne national brésilien
Dom Pedro de Alcantara, de Bragance et Bourbon (1798-1834) fut l'artisan de l'indépendance du Brésil et son premier empereur (de 1822 à son abdication en 1831) sous le nom de Dom Pedro Ier. Il fut initié le 2 août 1822 à la Loge Comércio e Artes sous le nom indien de Guatimozim et élevé directement 3 jours plus tard au grade de Maître, pour devenir le 4 octobre Grand Maître du Grand Orient du Brésil, charge qu'il exerça jusqu'au moment où ... il interdit la Franc-Maçonnerie par crainte de l'activité politique des Loges (son fils Dom Pedro II, qui lui succéda en 1831 et qui est considéré comme un prince-philosophe, la rétablit plus tard). |
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L'image
ci-dessus à droite, le représentant en décors maçonniques, est
empruntée à une page
du site du Grand
Orient du Brésil.
Sur cette médaille, frappée en 1922 pour le centenaire du Grand Orient (et du Suprême Conseil) du Brésil (image empruntée à une des pages medalhas du Musée virtuel du Grande Oriente de Sao Paulo), Dom Pedro est représenté (en haut) avec deux autres figures de cette Obédience : José Bonifácio de Andrada e Silva et Joaquim Gonçalves Ledo. |
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Selon une contribution de Loïc Métrope, Philippe d’ANCHALD et Rosana LANZELOTTE à la page Neukomm du chapitre Biographies du riche site Musica et Memoria, Dom Pedro fut aussi membre honoraire du (pseudo-maçonnique) Ordre du Temple de Fabré-Palaprat.
Excellent instrumentiste et compositeur, Dom Pedro est l'auteur du premier hymne national brésilien, Hino da Independência, sur des paroles d'Evaristo da Veiga (vous en entendez un extrait et vous trouverez les paroles ci-dessous), ainsi probablement que de l'hymne de la maçonnerie brésilienne. |
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Une vie romanesque Pedro de Alcântara Francisco António João Carlos Xavier de Paula Miguel Rafael Joaquim José Gonzaga Pascoal Cipriano Serafim de Bragança e Bourbon était le fils du régent (et futur roi) du Portugal João VI.
Il épousa en 1817 Maria Leopoldina, Archiduchesse d'Autriche, et en 1829 la Princesse Amélie de Beauharnais von Leuchtenberg, petite-fille de l'impératrice Joséphine. Il eut cinq enfants légitimes, et, de ses différentes maîtresses (dont la Marquise de Santos, la soeur de celle-ci et ... une religieuse portugaise), neuf illégitimes. On lira avec intérêt l'article Un franc-maçon fait empereur paru (d'après la Revue maçonnique de 1838) en 1886 dans le journal de Lyon Le Franc-maçon : selon cet article, l'indépendance du Brésil résulterait d'une volonté maçonnique ??? |
Hino da Independência
Já podeis da Pátria filhos,
Refrain
Os grilhões que nos forjava
Não temais ímpias falanges
Parabéns, ó brasileiros! |
Already you can, Motherland's sons,
Brave brazilian people!
The chains that made for us
Don't fear impious phalanxes,
Congratulations, O brazilian, |
Une partie des informations historiques
de cette page proviennent de l'ouvrage
de Paul Naudon
Histoire Générale de la Franc-Maçonnerie (PUF)
et de celui
de Roger Cotte, La
musique maçonnique et ses musiciens (Ed. du Borrego, le Mans,
1991).
Guatimozim est le nom du dernier empereur aztèque, mort à Mexico en 1522. Dans son roman les Incas, Marmontel raconte la fin de Guatimozim :
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